Dans l’Eure, des parents écopent de 20 et 7 ans de prison pour des violences mortelles contre leur bébé

ADN

Tl;dr

  • Un couple a été condamné pour la mort de leur nourrisson et maltraitances envers leurs autres enfants.
  • Le père a écopé de 20 ans de prison, la mère de 7 ans.
  • Les violences étaient volontaires mais sans intention de tuer.
  • La cour a souligné la gravité des faits sans précédent en termes de maltraitance infantile.

Le verdict d’une tragédie familiale

La cour d’assises de l’Eure a officiellement rendu son jugement ce mardi dans le cadre d’une affreuse tragédie familiale. Un homme et une femme, parents d’un nourrisson décédé à la suite de sévices infligés, ont été condamnés à des peines de prison respectives de 20 et 7 ans.

Les détails de la condamnation

Gaëtan L., le père de 40 ans, a été reconnu coupable de violences volontaires ayant causé la mort de sa fille âgée d’un mois. Il a aussi été condamné pour des sévices infligés à ses deux autres enfants, actuellement âgés de 7 et 5 ans. A cela s’ajoute une interdiction formelle d’établir tout contact avec ces derniers. Quant à la mère, elle a été déclarée coupable de non-dénonciation de ces violences et de privation de soins ayant compromis la santé des enfants.

Les circonstances du drame

En décembre 2020, Gaëtan L., sans emploi, avait appelé les secours depuis leur caravane stationnée à La Chapelle-Longueville, pour son nourrisson d’un mois. Malheureusement, les secours n’ont pas pu ranimer l’enfant. Le corps présentait “des hématomes à la jambe, au genou droit, à la tempe droite ainsi qu’une importante déchirure anale”.

L’une des phrases de l’avocate générale lors du procès, Stéphanie Palpacuer, résume parfaitement l’horreur de la situation. Elle a déclaré : *“La courte vie de Lucie pourrait se résumer à une tragédie : 32 jours de calvaire dans une caravane de l’horreur pour une enfant qui ne sait pas parler, qui ne peut pas se défendre \[…\] Lucie a été conçue à deux, brisée à deux et est morte à cause de ses deux parents”*\.

Reconnaissance et regrets

Gaëtan L. a admis durant les premiers jours du jugement n’avoir pas été un bon père. Il a exprimé des regrets, affirmant qu’il avait compris en détention que “la violence ne sert à rien”. Les parents, désormais séparés, avaient perdu la garde de leurs deux autres enfants en 2022.

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