Le pic de l’épidémie de “cinquième maladie” atteint ?

ADN

Tl;dr

  • L’épidémie de parvovirus B19 a atteint son pic en France.
  • Cinq bébés sont morts à cause de cette infection en 2024.
  • Les personnes immunodéprimées, atteintes d’anémie et les femmes enceintes sont plus vulnérables.
  • La recrudescence de cette épidémie pourrait être liée à la levée des mesures sanitaires.

Épidémie de parvovirus B19 : la situation en France

D’après Santé publique France, le pic de l’épidémie de parvovirus B19, aussi connue sous le nom de “cinquième maladie”, semble avoir été atteint. Selon un bulletin publié fin juin, l’intensité épidémique s’est accrue au dernier trimestre 2023, atteignant son apogée en mars 2024.

Des conséquences dramatiques pour les nourrissons

Un élément préoccupant est le décès de cinq bébés depuis le début de l’année à cause de cette infection. “Même si ce nombre reste faible et cohérent avec la faible sévérité de l’infection, il est à surveiller car il a augmenté de façon notable depuis 2022”, prévient l’agence sanitaire.

Impact sur les femmes enceintes et les patients immunodéprimés

Le parvovirus B19 peut aussi avoir des conséquences sérieuses pour certaines populations. Les personnes immunodéprimées, celles souffrant d’anémie chronique, et en particulier les femmes enceintes, constituent des groupes à risque. En effet, le virus peut traverser le placenta et infecter directement le fœtus, risquant de causer l’anémie fœtale et d’autres complications.

Santé publique France appelle donc à la vigilance et à la sensibilisation des professionnels de santé. Il est crucial d’informer sur les dangers spécifiques chez les patients immunodéprimés ou atteints d’anémie et chez les femmes enceintes et d’éviter tout contact avec les personnes atteintes ou suspectées d’être infectées par le B19V.

Recrudescence liée à la levée des mesures sanitaires ?

La recrudescence de cette épidémie pourrait être liée à la levée des mesures sanitaires suite à la pandémie de Covid-19. Une hypothèse soulignée par Santé publique France est que la diminution du contact avec le virus pendant la période de confinement pourrait avoir créé une “dette immunitaire”, nous rendant plus vulnérables à cette contagion.

En conclusion, le parvovirus B19 reste un sujet de préoccupation pour la santé publique. Il est impératif d’adopter une attitude responsable pour protéger les populations les plus à risques.

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